Les enceintes interrompues

du Néolithique et du Chalcolithique en France


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L’enceinte de Maizy :

Dans cette publication, Lamys Hachem, (archéologue et archéozoologue, chercheur au CNRS, Docteur en archéologie à Paris 1, spécialiste de la protohistoire européenne) traite de l’étude des résidus fauniques du site de Maizy appartenant à la culture Michelsberg. Cette publication est accessible sous forme de PDF via Persée à l’adresse suivante : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pica_0752-5656_1989_num_1_1_1541 [En ligne] consulté le 17/04/2013.

Le développement de la publication met l’accent sur deux facteurs qui limitent les interprétations : la mauvaise conservation des os et la fouille partielle (ou fouille de sauvetage).
L’étude des restes osseux permet toutefois dégager certaines pistes. En effet, elle atteste de différentes activités d’élevage et de chasse, de la présence du bœuf et de ses formes sauvages comme l’auroch, et ainsi de suite. Parmi les espèces recensées, on note également le porc, le sanglier, le mouton, la chèvre, le chien, etc… De plus, on relève que l’élevage est majoritaire et marque une spécialisation accrue avec la production carnée et la production d’éléments en matière animale dure.
On peut aussi noter la présence de fragments osseux humains, dont l’os frontal d’un enfant auquel on aurait apparemment ôté une rondelle d’os (un élément rare), bien que cette observation soit soumise à caution.

L’étude des productions en matière osseuse met en évidence un travail du bois de cervidés, des os longs ainsi que des dents pour la conception d’outils et de parures.

Le site a certainement été occupé de manière saisonnière, mais compte tenu de la fouille partielle du site il est difficile d’interpréter les vestiges retrouvés.

Mise en évidence des différentes espèces chassées et de leur répartition.

Mise en évidence des différentes espèces chassées et de leur répartition.

Mise en évidence des trace de découpe sur de nombreux fragment osseux.

Mise en évidence des trace de découpe sur de nombreux fragment osseux.

Mise en évidence des traces de découpe et de conditionnement des carcasses animales.

Mise en évidence des traces de découpe et de conditionnement des carcasses animales.

Mise en évidence des différents ensembles de vestiges archéologique.

Mise en évidence des différents ensembles de vestiges archéologique.


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Le site internet du Groupe Vendéen d’Etudes Préhistoriques :

Ce site internet est destiné aussi bien au grand public qu’aux professionnels, et est consultable à l’adresse suivante : http://gvep.fr/index.php [En ligne] consulté le 17/04/2013. Il est dédié à l’archéologie préhistorique en général, mais traite plus particulièrement de la région Centre-Ouest.

Le Groupe Vendéen d’Etudes Préhistoriques (GVEP) est une association fondée en 1978 par Roger Joussaume, directeur de recherche au CNRS et consultant de l’Unesco spécialiste de la protohistoire. Cette association est composée de professionnels de l’archéologie mais aussi de bénévoles et de passionnés. Son site internet présente ses différentes actions : des colloques, des voyages à buts scientifiques ou des actions de terrain. Il permet en plus d’avoir accès aux publications liées aux colloques annuels dirigés par le groupe et mène vers des liens relatifs à l’archéologie préhistorique ou encore aux actualités de l’INRAP.

Ce site permet de réellement s’impliquer dans le domaine archéologique car il permet l’accès à une masse informative conséquente. Comme nous l’avons mentionné ce site ne se destine pas à une catégorie bien précise de public mais plutôt au plus grand nombre. Les connaissances que le site contient sont riches et variées : l’utilisateur est donc informé de manière satisfaisante. Tout cela garantie une base solide de connaissances concrètes du domaine qu’est l’archéologie. En effet, le meilleur moyen de comprendre cette discipline est de la pratiquer, ce que permet ce site en proposant des sessions de fouilles.

Je vous recommande vivement d’aller jeter un coup d’œil au site afin de vous renseigner et de vous informer. Bonne visite !


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La revue archéologique de l’Est

La revue archéologique de l’Est, dépendante de l’université de Dijon, publie annuellement les résultats des travaux de recherches menés dans la région par des professionnels d’archéologie. Elle est publiée gratuitement en ligne, dans son intégralité.

La revue correspondant à une région et non une période, les articles sont hétéroclites mais sérieux. De plus, les nombreux sites néolithiques répertoriés dans l’Est de la France ont pour conséquence la bonne proportions de publications et de recherches effectuées sur notre période.

les articles sont classés selon le cadre chronologique et géoraphique qu’ils abordent, ce qui permet d’appréhender rapidement les sujets traités mais aussi selon leur date d’apparition ou encore leurs auteurs.

Il est donc intéressant de visiter ce site et d’en parcourir les articles afin d’obtenir des informations complémentaires sur les sociétés du Néolithique. Sans en pointer un en particulier nous pouvons citer celui de Anthony Denaire (archéologue, professeur à l’Université Marc Bloch de Strasbourg), Éric Boës (archéologue à l’INRAP), Rose-Marie Arbogast(archéozoologue et chercheuse au CNRS) et David Billoin (archéologue à lINRAP) relatif à l’habitat Néolithique et les cultures du Munzingen, du Plateau Suisse et du Lac de Constance.

 


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Le site néolithique et chalcolithique de Menneville

Jean-Paul Demoule (archéologue et chercheur au CNRS, INRAP, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Prix Européen du Patrimoine 2008) et Annick Coudart (directrice de recherche au CNRS, Université de l’Arizona) sont les auteurs d’un article, disponible sur le portail Persée, portant sur le site néolithique et chalcolithique de Menneville (Fig. 1).

http://asava.info/au-cours-du-temps_54.html

Fig. 1 Plan du site de Menneville

Ils s’intéressent aux occupations de ce site, les aménagements ainsi que le mobilier (fig. 2 ; 3 ; 4). Les fouilles (1976 – 1977) ont permit de mettre en évidence un fossé interrompu attribué à la période néo-chalcolithique et associé à une palissade. Une maison contemporaine à ce fossé interrompu a été mis au jour.

http://asava.info/au-cours-du-temps_98.html

Fig. 4 Menneville « Derrière le Village ».
Ensemble céramique du Néolithique ancien
culture du Rubané.
Vers -5000.
Cliché Y Guichard, CNRS, UMR 7041.

http://asava.info/au-cours-du-temps_98.html

Fig. 2 Menneville « Derrière le Village ».
Vase du Néolithique ancien culture
du Rubané.Vers -5000.
Cliché Y Guichard, CNRS, UMR 7041.

http://asava.info/au-cours-du-temps_98.html

Fig. 3 Menneville « Derrière le Village ».
Vase du Néolithique ancien culture du Rubané.
Vers -5000.
Cliché Y Guichard, CNRS, UMR 7041.

C’est un habitat du Néolithique Danubien, de plan trapézoïdal et d’orientation Est – Ouest. Ce plan est expliqué par les auteurs : la forme trapézoïdale des maisons de la fin du quatrième millénaire av. J.-C. serait une réponse à une dégradation climatique et serait une adaption face aux vents dominants.

On n’a pas retrouvé d’aménagements à l’intérieur de la maison, mais une tranchée pourrait laisser penser l’existence d’un système de cloison en matériau périssable. Les auteurs émettent l’hypothèse d’une maison de réunion pour plusieurs familles d’un même groupe.

Le fossé discontinu est très complexe et comporte une sépulture danubienne (fig. 5).

http://asava.info/au-cours-du-temps_54.html

Fig. 5 Exemple de dépôt associé à une inhumation dans l’enceinte

D’après les auteurs, il est très difficile de conclure sur la fonction du fossé et de la palissade qui ne peut être simplement un complexe défensif, agro-pastoral ou cultuel, les trois grandes hypothèses émises dans l’article sur l’enceinte de Concevreux.

A consulter également : la page du site ArScAn sur le Néolithique ancien dans la vallée de l’Aisne qui nous offre une bibliographie générale en fin de page.

Toutes les images sont disponibles sur la page du site de l’Association pour le Sauvetage Archéologique de la Vallée de l’Aisne (ASAVA).


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Le camp néolithique de l’Etoile

Le camp néolithique de l’Etoile (Somme) fût découvert en 1971 par Roger Agache grâce aux prospections et photos aériennes.

Cet article, du site « L’Etoile et son histoire » par Ghislain Lancel, nous raconte la découverte du site par Roger Agache (archéologue français, pionnier de l’archéologie aérienne et chercheur au CNRS). Il nous offre aussi différents clichés ainsi qu’une description topographique de ce vaste enclos à entrées multiples.

http://g.lancel.free.fr/cneo/cneo_photos.php

Prise de vue montrant le camp
dans son intégralité
Photo R. Agache (Ministère de la Culture) – 14 juin 2005

Après la prospection et la découverte du site en 1971, c’est B. Bréart (auteur du livre « Atlas d’archéologie aérienne de Picardie. Le bassin de la Somme et ses abords à l’époque protohistorique et romaine » en collaboration avec R. Agache) qui fouilla l’enceinte entre 1981 et 1983 et qui rédigea un article sur le site.

http://g.lancel.free.fr/cneo/cneo_accueil.php

Relevé du plan de l’enceinte néolithique de l’Etoile (Somme), par B. Bréart.

D’après les fouilles, l’enceinte fût occupée à plusieurs reprises et utilisées comme lieu de « canalisation » des troupeaux. Les entrées en entonnoir de l’enceinte auraient permit de gérer plus facilement l’entrée du bétail à l’intérieur de la palissade.

L’ensemble du complexe connait plusieurs phase de datation grâce à différents charbons qui datent le site aux alentours de 5255 – 3895 av. J.-C. durant le Néolithique moyen.

Les photos ainsi que certaines informations (dont une bibliographie) sont disponibles sur cette page, rédigée par Ghislain Lancel.


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Les enceintes du Néolithique et du Chalcolithique

Un court article sur le site Archéologie et Patrimoine, crée par Nicolas Prudhomme, nous offre une synthèse sur les enceintes du Néolithique et du Chalcolithique.

L’auteur y décrit alors les différentes structures des enceintes néolithiques : les fossés, les levées de terre et les palissades. L’article est rythmé par la séquence chronologique divisée en plusieurs phases (Néolithique Ancien, Moyen, Récent et Chalcolithique).

La fonction de ces enceintes, quelque soit la période, est toujours sujet à débat. L’auteur ajoute :  » Il est donc impossible, dans l’état actuel des connaissances, d’avancer une typologie fonctionnelle de ces constructions ». Mais il cite cependant les différentes fonctions possibles pour de telles structures comme la défense, l’habitat, le lieu de culte ou la place commerciale.

Un article à visée synthétique qui replace les enceintes à fossés interrompus dans leur contexte.